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INDICES Le
minéral de ce mois est bien connu des collectionneurs très expérimentés,
mais même pour eux, il semble être aussi inaccessible que l’est la
quête du Graal. Seules certaines vieilles collections de minéraux
peuvent le receler. Ses
aiguilles cristallines bleues (d’une longueur de 8 mm sur la photo)
captivent le regard quand on a la chance d’admirer une telle pièce.
La détermination de la paragenèse facilitera peut-être
l’identification de ce minéral.
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REPONSE NOM :
Buttgenbachite. Formule :
Cu19Cl4(NO3)2(OH)32
. 2H2O
ou
chloronitrate hydroxylé hydraté de cuivre. Localité :
Likasi (mine de Panda), Katanga, R.D. Congo. PARAGENESE :
La buttgenbachite se trouve dans des géodes de cuprite souvent massive,
avec de la malachite fibreuse, de la brochantite et même de l’argent
natif. Elle
peut aussi être accompagnée de likasite. La
buttgenbachite est un minéral d’origine secondaire très rarement
bien cristallisé, dédié (en 1925) au minéralogiste belge Henri
BUTTGENBACH (1874-1964), Professeur de Minéralogie à l’Université
de Liège, par Alfred Schoep (1881 – 1966) qui publia son analyse en
1925. Les
cristaux aciculaires sont de couleur bleu-ciel intense et présentent
beaucoup d’éclat. Ils forment des agrégats radiaires ou gerbes (8 mm
sur l’échantillon de la photo). Quand ils sont petits et nombreux,
ils donnent un aspect de feutre bleu. Leur lustre est vitreux. Les
cristaux sont translucides et parfois transparents. Système
hexagonal, classe holoédrique 6 2 2 (dihexagonale bipyramidale). Elle
est isostructurale de la connellite. Les
cristaux ne se clivent pas et ne montrent pas de pléochroïsme. Ils
sont très allongés suivant [0001] et striés selon cette même
direction. Roger Warin. |